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Sommaire Chapitre II - Finales de pions > > 4 | Roi et deux pions contre Roi et deux pions

4 | Roi et deux pions contre Roi et deux pions


 A mesure que le matériel augmente, il devient plus diffici­le, le lecteur le comprendra, de conserver à notre étude un caractère systématique ou exhaustif. Nous nous bornerons à donner des exemples, autant que possible variés, et révé­lateurs des principales idées qui se présentent dans ce type de finales. Bien sûr, la probabilité pour que le joueur puisse dire : "Justement, j'avais cette position-là sur l'échiquier, l'autre jour" diminuera, mais ce n'est pas non plus le but d'un tel traité que de jouer à sa place !

 

Selon l'habitude prise, nous examinerons successive­ment les cas où l'un des joueurs a deux pions passés, puis un seul, enfin (le plus complexe) celui où il n'y a pas de pion passé du tout. 

 

Une des positions les plus célèbres avec deux "haricots" de part et d'autre est certainement l'étude du grand compo­siteur letton J. Behting.


A première vue, la lutte est équilibrée, et après 1 Re4, on imagine les deux belligérants concluant l'armistice et se dirigeant vers le bar...  Pourtant, les Blancs ont deux atouts : leurs pions plus avancés, et leur Roi plus actif. Il reste à trouver la "formule" pour fondre ces ingrédients en victoire.


J. Behting (1900) 

 

t1p91d1

+ -

 Voici par contre un cas où les lièvres sont nettement plus rapides.

 

Partie Stoltz-Nimzovitch (1928) 

t1p93d1

N : - +